Re: 15 de Agosto Fiesta de la Dormition
Te COMPLETO la declaracion DE
AGUSTIN
DEUXIÈME PARTIE DU PSAUME.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/psaumes/ps31a40/ps34.htm#_Toc516287779
1. Rom. VIII, 3
langue grecque ou de langue latine, non pas notre langue corporelle, mais ce que nous disons au moyen de ce membre: notre langue est un de nos membres, aussi bien que nos yeux, nos oreilles, notre nez, etc.; mais, par langue grecque, on entend les paroles prononcées en grec, non parce que les paroles seraient la même chose que la langue, mais parce qu’elles sont prononcées par elle. Tu dis de quelqu’un, pour désigner une partie quelconque de son corps-: J’ai reconnu sa figure. En parlant d’un absent, tu dis encore J’ai reconnu sa main, quoique tu veuilles parler, non de sa main corporelle, mais de l’écriture tracée par elle. Ainsi en est-il du péché du Seigneur: il a eu pour cause le péché, puisqu’il a pris un corps fait de cette substance, qui est devenue sujette à la mort, à cause du péché. Et pour exprimer plus brièvement ma pensée, je dirai :
Marie est morte à cause du péché d’Adam, parce qu’elle en était la fille ; Adam est mort à cause de sa propre prévarication; et le corps du Seigneur, mis au monde par Marie, est mort pour détruire le péché. Le Seigneur s’est revêtu de ce cilice, et ce cilice, sous lequel il se cachait, l’a empêché d’être reconnu. « Lorsque», dit-il, « ils me tourmentaient je me revêtais d’un cilice » ; c’est-à-dire : ils sévissaient contre moi, et je me cachais. S’il n’avait pas voulu se cacher, il n’aurait pu mourir. Quand, en effet, ils s’approchèrent de lui pour le saisir, il lui suffit d’un instant, il n’eut qu’à laisser jaillir un éclair de sa puissance, si toutefois on peut dire que c’en était même un éclair; c’en fut assez de sa part, de leur adresser cette seule question : « Qui cherchez-vous? » pour les faire reculer et tomber en arrière. Une telle puissance n’aurait certes pas subi les ignominies de la passion, si elle ne s’était cachée sous le cilice : donc, « je me revêtais du cilice et j’humiliais mon âme par le jeûne ».
4. Si nous avons bien compris ce qu’il faut entendre par le cilice, comment devons-nous maintenant comprendre ce qu’il faut entendre par le jeûne? Le Christ voulait manger, quand il cherchait des fruits sur le figuier stérile, et s’il en avait trouvé, il s’en serait nourri. Il voulut boire, quand il dit à la femme de Samarie: « Donne-moi à boire 1» et sur la croix: « J’ai soif 2». Quelle faim et quelle soif éprouva-t-il donc? Il eut faim et soif de nos bonnes
1. Jean, IV, 7. — Id. XIX, 28.
TRADUCCION
María murió a causa del pecado de Adán, porque ella era hija suya
Isaias